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Les ouvriers

Collectif Blackbone

Je vous recommande la lecture de ce roman auquel j’ai modestement contribué en tant que consultant. L’intrigue prend place dans le milieu des ouvrières de l’habillement de la périphérie de Phnom Penh.
URIEN, Emmanuelle. Collectif Blackbone– Tome 2 – Fashion Victim. Éditions Nathan. Paris : 2020, 320 pages

Couverture

Marie vient d’intégrer une école de journalisme.
Elle décide d’enquêter sur les coulisses de la mode et sur les conditions de travail des ouvrières dans les usines textiles. Au cours de ses recherches, elle tombe sur un compte Instagram qui prend pour cible Yamaki, un célèbre mannequin. La top modèle vient de se suicider. Et Marie la connaît :
Il s’agit de la fille adoptive de Luca Snyder, le puissant homme d’affaires, dont elle a révélé les crimes au grand public avec l’aide de Léo et Andréa. Luca Snyder est persuadé qu’ils sont responsables de la mort de sa fille. Il est prêt à tout pour se venger…

Le deuxième volet des aventures du Collectif Blackbone qui porte sur les « coulisses de la mode » Une réflexion sur les nouveaux médias, le rôle des journalistes, et les conditions d’exploitation des ouvriers dans les usines textiles.

Résumé du livre

Remerciements

Les auteures confinées tiennent à remercier, sans ordre particulier, mais de tout cour : Yann Defond, coordinateur international des jeunesses ouvrières chrétiennes à Phnom Penh, qui a répondu avec patience et précision à nos nombreuses questions, y compris en khmer ; Emmanuel Scheffer, journaliste, pour avoir fait le lien entre Toulouse et le Cambodge ; Mathias Destal et Geoffrey Livolsi de Disclose pour leur accueil et leur enthousiasme; Salomée Dubart, étudiante en journalisme ; Manon Haussy du blog Happy New Green ; Frédéric Scheiber, photographe, les lanceurs d’alerte et les veilleurs discrets du monde entier qui collectent et diffusent des informations fiables et nous permettent de garder les yeux ouverts; tous les créateurs qui tentent de réinventer une mode durable et équitable préservant la nature, mais aussi la santé et la dignité de ceux qui fabriquent nos vêtements.

Bien entendu un grand merci également aux membres de l’équipe Nathan, en particulier à nos pétillantes éditrices Mélanie et Alice, ainsi qu’à Christian et Joséphine. Merci à Nancy qui fait vivre nos romans chez les libraires et au-delà.

Page 313

Par Yann D

Le choix de Yann DEFOND pour la vie en tant que fils d’ouvrier et chrétien est de partager l’existence des travailleurs qui habitent le plus grand quartier ouvrier du Cambodge en solidarité. Il a d’ailleurs lui-même travaillé en usine, dans l’industrie graphique, en France, son pays natal.
Son témoignage en cours d'écriture relate donc ce qu’il peut observer auprès des jeunes femmes qui cousent jour après jour bon nombre des vêtements que portent les européens. Quelques réflexions et autres notices autobiographiques agrémentent ce texte dans lequel il évite humblement d’employer le pronom personnel sujet de la première personne du singulier pour parler de lui.

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