Pour cause de destruction, j’ai dû quitter ma cité ouvrière pour une autre. Pour autant mon désir de vivre l’Evangile au milieu des ouvriers reste inchangé.
Je me souviens de la construction de cette cité ouvrière en 2016. C’était un étang dans lequel les marchands jetaient leurs déchets. L’implantation de ce marché permanent n’est pas autorisée. Il est installé sur les trottoirs et sur la chaussée. Il n’y a donc pas de collecte publique des ordures. L’étang a été remblayé par le nouveau propriétaire qui a fait construire la cité sur une partie du remblai.
Maintenant quand il pleut, la rue est inondée mais pas la cité qui est un mètre plus haut. En arrivant, j’ai restauré mon studio. En tout, j’ai percé 115 trous dans les murs 👷🏽♂️ Un voisin qui était déjà mon voisin dans l’autre cité a répondu à une voisine qui s’étonnait des travaux que j’entreprenais dans mon studio : « Il aime l’esthétique et la propreté. »