Etant donné ce que sont les conditions de travail, les salaires et la situation politique, de nombreux ouvriers cherchent à travailler à l’étranger comme cette demoiselle en partance pour la Corée du sud. Son frère est venu dans la cité pour lui dire au revoir. Depuis une dizaine d’années la république de Corée recrute en continu des travailleurs cambodgiens.
« Je voudrais qu’un jour le Cambodge connaisse la même prospérité que la [république de] Corée ! » disait une jeune Cambodgienne ayant appris la tragédie de la guerre de Corée puis le redressement du sud. Avant la tourmente, le Cambodge allait vers une meilleure répartition des richesses, vers un modèle de développement économique qui profitait à une frange plus large de la population et entraînait le développement de l’éducation, de la culture, du sport, etc. Aujourd’hui pour rattraper la Corée (où il y a aussi des laissés-pour-compte) il faudrait un changement de mentalité car la prospérité économique est une chose mais la répartition de ses fruits, la justice sociale en est une autre.
Extrait du livre