Mon texte s’adresse à des francophones plutôt occidentaux et pourvus de notions de christianisme. Bien entendu le lectorat ouvrier engagé, en particulier celui de la mission ouvrière, ou le lectorat engagé auprès des milieux populaires se sentira particulièrement concerné par cet écrit.
Si l’on est en droit de se demander quel avenir commun est envisageable dans les pays marqués par l’individualisme, on peut aussi se demander quel avenir commun s’entrouvre pour un peuple où trop peu sont ceux qui pensent au bien commun. En effet cette tendance se traduit par un manque d’investissement personnel dans la vie sociale : peu d’associations, d’engagement, de débat ; énormément de corruption, d’accidents de la circulation routière, etc. ; d’où l’importance de regrouper pour des actions plus collectives. A cette fin, le minuscule mouvement de jeunes travailleurs que nous suivons comme d’autres structures collectives peuvent aider mais il s’agit seulement de moyens. L’important est le témoignage de vies pleines de solidarité marquées par un souci accru du bien commun et des plus faibles.
Extrait du livre