La confrontation à une autre culture interpelle. Elle fait se poser des questions nouvelles autant sur sa propre culture que sur celle de l’autre. C’est ce qui m’a incité à écrire dès 2009. Mon intention était de partager mes découvertes, d’initier un dialogue. La richesse des différences culturelles parlent de l’être humain. Les observer est passionnant. Mon intuition est, qu’au-delà de ma croyance en un Père créateur, tous les hommes ont une origine commune. Entre 1999 et 2018 j’ai voyagé dans de nombreux pays en privilégiant le contact direct avec les gens auxquels j’allais rendre visite. En fait j’étais à la recherche de ce qui unit les êtres humains, à la recherche du caractère universel qui se cache en fin de compte en chaque culture. C’est ce qui permet aux chrétiens d’affirmer que le Christ est l’homme universel alors que Jésus était l’homme d’une époque, d’une ethnie, d’une religion. Pour être homme il faut s’insérer dans un peuple, je n’ose pas dire s’incarner. Les missionnaires parlent de renaître dans un peuple, de redevenir enfant. En tant que chrétien j’ai été touché par le choix de vie de certains de mes aînés dans la foi comme Charles de FOUCAULD ou Madeleine DELBRÊL. Il nous rappellent que la radicalité de la vie selon l’Evangile n’est pas réservée à une élite de croyants. En écrivant je voudrais partager comment cette Mission, la vie en chrétien au milieu des ouvriers de Phnom Penh au Cambodge, me convertit.
Les fantômes ne se vengent pas de ceux qui n’ont pas peur d’eux mais les gens de pouvoir si. Ainsi, sans renier pour autant son sauveur, il faut parfois savoir être prudent, discret. Il faut savoir évaluer les risques. Il s’agit d’une contrainte de chaque instant qui pèse sur le comportement. Tout ne peut pas être exprimé publiquement et notamment par le moyen de l’écriture.
Extrait du livre